Maintenant que vous êtes experts dans l’identification des drapeaux rouges (voir la publication précédente), affinons vos techniques de recherche afin de dénicher l’intervenant qu’il vous faut, car dans un domaine non réglementé, la vigilance est de mise. Lorsqu’on cherche un plombier ou un dentiste, on sait que minimalement il détiendra un permis de travail ou sera membre d’un ordre professionnel, mais ce n’est pas le cas pour l’éducateur canin. De plus, le bien être de votre précieux compagnon en dépend, ce n’est donc pas la place pour une décision prise à la légère.
Voici une liste de points à rechercher. Ces informations devraient se trouver facilement sur le site web de l’éducateur s’il fait preuve de transparence. Si ce n’est pas le cas ou si l’information semble ambiguë, il est fortement recommandé de contacter le professionnel et de poser des questions avant de réserver une première rencontre.
Comme n’importe quel professionnel, la formation continue est essentielle. Tant qu’à obtenir le CV de votre intervenant, assurez-vous que les cours les plus récents datent d’il y a moins de 2 ans.
Au Québec, nous avons la chance d’avoir le RQIEC (regroupement québécois des intervenants en éducation canine). Cette association regroupe des intervenants qui adhèrent à un code de déontologie stricte, qui s’engagent à poursuivre leur formation en continue et surtout, qui ont réussi un examen d’admission rigoureux. Il s’agit d’une excellente façon de dénicher un éducateur qualifié. Vous pouvez d’ailleurs le faire juste ici: https://rqiec.com/trouver-un-intervenant/
Dans un scénario idéal, votre éducateur serait non seulement membre du RQIEC mais également certifié par un organisme indépendant international comme le CCPDT, l’IAABC ou le PPAB. Ces certifications ne sont pas répandues au Québec puisqu'elles étaient réservées jusqu’à tout récemment aux éducateurs bilingues, mais le PPAB offre maintenant des certifications en français, ce qui devrait considérablement augmenter le nombre d’intervenants certifiés.
Parfois quelques raccourcis semblent alléchants, car ils évitent de faire des recherches exhaustives, mais être prudent s’impose!
1. Le bouche-à-oreille ou les recommandations sur les médias sociaux
Le premier réflexe pour plusieurs est de demander à son entourage s’ils ont des intervenants à recommander. C’est en effet une approche pertinente, mais elle vous indiquera principalement si ce professionnel offre un bon service à la clientèle, si des résultats étaient au rendez-vous et si la personnalité de l’intervenant était appréciée. Ne négligez pas de valider que cette personne recommandée réponde aux 6 critères mentionnés plus haut. Apprécier un service ou la personnalité d’un éducateur canin et même obtenir des résultats n’est pas suffisant pour affirmer qu’un professionnel est compétent. Cependant, si votre contact a fait ses devoirs, il pourra répondre à certaines des questions essentielles à poser et accélérer votre recherche.
2. Cartes d’affaires ou publicités
Dans le même ordre d’idée, ce n’est pas parce qu’on déniche une carte d’affaire dans un endroit de confiance que les gens qui autorisent d’exposer une carte d’affaire ont fait les démarches nécessaires pour s’assurer du professionnalisme de la personne référée. La même prudence est de nécessaire pour les publicités, peu importe le média ou l’annonceur.